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La société de Patronage des Ecoles Laïques de Bègles voit le jour dès 1883 !

Elle a aidé les écoles béglaises à inscrire la laïcité au fronton de leurs façades. Fille de la République, une et indivisible, elle est fondée sur les principes de Solidarité, d’humanisme et de Laïcité.
 
Depuis le XIXème siècle

Tout commence en 1883, la municipalité pour répondre à ses obligations légales fait construire l’école communale Gambetta. Le groupe scolaire composé d’une école de filles et d’une école de garçons. Dans le même temps, l’Amicale Laïque voit le jour. Celle-ci prend en charge l’encadrement de la jeunesse d’un point de vue paramilitaire et musicale.

En 1895, la ville de Bègles crée la Caisse des Écoles pour soutenir l’école publique. Et cela dans le but « encourager et faciliter la fréquentation de l’école par des récompenses aux élèves assidus et par des secours aux élèves indigents ». L’amicale Laïque, ou Société de Patronage des écoles laïques de Bègles à l’époque, prend pour mission de venir en aide aux enfants de l’école publique en situation de pauvreté.

Au XXème siècle

C’est en mars 1946 qu’on retrouve une trace mentionnant la Société de Patronage des Écoles Laïques de Bègles dans la Déclaration à la préfecture de la Gironde. On y explique le but de l’Amicale Laique : protéger l’école laïque et aider à la fréquentation scolaire. Et son siège social est à école des garçons, rue Gambetta, à Bègles.

Maintenant au XXIeme siècle 

L’association a su évoluer en fonction des différentes lois successives et s’inscrire dans l’éducation populaire en 2007 avec un agrément Jeunesse et Education Populaire.

Maintenant, son siège social est 15 rue Louis Eloi à Bègles à proximité immédiate de l’école Gambetta qui l’a vue naître.

Extrait du Journal Officiel de la République Française du 11 juillet 1910 page 6011
Ecole publique et Laïcité

Quelques repères historiques et législatifs sur la fondation de l’école publique laïque en France.

15 mars 1850 Loi Alfred de Falloux

La loi Falloux, portant sur l'instruction publique et promulguée sous la IIe République, porte le nom du ministre de l'Instruction publique Alfred de Falloux. Promulguée le 15 mars 1850, elle aborde tous les aspects de l'éducation, à l'exception du supérieur, mais est surtout connue par ses dispositions sur la liberté d'enseignement laissant une place ample à l'enseignement confessionnel. Elle complète la loi Guizot, qui rendait obligatoire une école de garçons dans toute commune de 500 habitants, en rendant obligatoire également la création d'une école de filles dans toute commune de 800 habitants.

25 mars 1882 Lois Jules Ferry

Les lois Jules Ferry sont une série de lois sur l'école primaire votées en 1881-1882 sous la Troisième République, qui rendent l'école gratuite (1881), l'instruction obligatoire et l'enseignement public laïque (1882).

30 octobre 1886 Loi Goblet

La loi Goblet du 30 octobre 1886 parachève les lois Jules Ferry en confiant à un personnel exclusivement laïque l'enseignement dans les écoles publiques, remplaçant les instituteurs congrégationnistes.

9 décembre 1905 Loi de séparation des églises et de l'état

La loi concernant la séparation des Églises et de l'État1,Note 1 est une loi adoptée le 9 décembre 1905 à l’initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand, qui prend parti en faveur d’une laïcité sans excès.

27 octobre 1946 Constitution française

La Laïcité qui sépare le pouvoir politique des église est affirmée à l'alinéa 13 du préambule de la Constitution française. 13. La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.

31 décembre 1959 Loi Michel Debré

La loi Debré (31 décembre 1959) est une loi française qui porte le nom de Michel Debré, Premier ministre et ministre de l'Éducation nationale. Elle instaure un système de contrats entre l'État et les écoles privées qui le souhaitent. L'État accorde une aide mais en contrepartie, les programmes doivent être les mêmes que dans l'enseignement public (le catéchisme devient une option).

16 janvier 1994 Grande manifestation laïque

Dans la nuit du 14 au 15 décembre 1993, le Parlement adoptait à la sauvette une loi dite « Bourg-Broc » ou « Bayrou » (alors ministre de l’Éducation nationale) [1]. Celle-ci visait à supprimer de fait toute contrainte en matière de financement des écoles privées. La réponse des laïques, le 16 janvier 1994 fut écrasante : un million de laïques manifestaient à Paris. Trois jours avant, le Conseil constitutionnel avait annulé l’essentiel des dispositions de la loi.

L'Amicale aujourd'hui
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Heures bénévoles

Fidèle à ses valeurs, l’Amicale préserve, rappelle et participe au développement de la valeur fondamentale de l’Education à tous les âges de la vie et en facilite l’accès pour tous.

 

Les objectifs généraux de toutes les actions menées par l’Amicale Laïque ont pour objectifs :

  • d’œuvrer pour l’ouverture sociale vers tous publics,
  • de promouvoir l’égalité des chances devant l’éducation, la culture et les loisirs,
  • de valoriser la diversité culturelle et la mixité sociale
  • et d’apporter un concours aux actions globales vers l’éducation menées par l’ensemble des sections de l’Amicale

Aujourd’hui forte de 15 sections, toutes différentes mais complémentaires, de plus d’un millier d’adhérents et d’une cinquantaine de bénévoles, l’Amicale propose des activités dans les domaines de l’éducation, du sport, de la culture, du bien-être et du loisir.

A moindre coût et dans l’attachement des principes du non-lucratif et du bénévolat, le riche catalogue des « possibles » s’ouvre et s’enrichit aux nouvelles tendances et technologies, telles que le développement durable et le e-sport.

Garante de ses valeurs ancestrales mais toujours curieuse, l’Amicale écoute, s’imprègne et fédère les esprits et les énergies pour un partage collectif et citoyen.